Nom du mouvement : Fédération Syndicale des Familles Monoparentales (FSFM)
Adresse et téléphone : 53, rue Riquet – 75 019 PARIS – Tel. 01.44.89.86.81
Année de déclaration à la Préfecture : 1967
Date d’agrément à l’UNAF : 27 Juin 1970
Buts et objectifs du mouvement :
-
Exprimer l’existence sociale des familles monoparentales ayant ou ayant eu des enfants à charge.
-
Leur permettre d’être représentées et faire valoir leurs droits auprès des pouvoirs publics et des organismes semi publics ou privés.
-
Promouvoir des services et des réalisations sociales répondant aux intérêts de ces familles.
-
Obtenir des pouvoirs publics qu’ils tiennent compte des familles monoparentales dans l’élaboration ou l’aménagement de toute la législation.
Philosophie, doctrine et politique du mouvement :
Les familles monoparentales, de plus en plus nombreuses, se reconnaissent pourtant de moins en moins dans un combat collectif. La situation économique, le chômage les rendent plus vulnérables et les mettent en situation de précarité, voire de marginalisation.
La tâche de la Fédération est, de ce fait, plus difficile et pourtant elle est plus que jamais nécessaire.
Elle doit redonner confiance, combattre la solitude, agir au plus près des réalités, défendre les acquis mais aussi obtenir de nouveaux droits pour une prise en compte des besoins spécifiques des familles monoparentales.
La Fédération a pour vocation de répondre aux aspirations des familles monoparentales, elle doit le faire non pas par l’assistance mais dans le cadre d’une démarche collective et de responsabilisation.
Pour vous et vos enfants, un soutien indispensable
La Fédération qui considère les familles monoparentales dans la globalité de leurs besoins spécifiques agit pour la défense individuelle et collective auprès des pouvoirs publics et représente les familles monoparentales auprès des institutions concernées. Seule fédération nationale à représenter les familles monoparentales, elle s’est toujours positionnée contre leur stigmatisation. Elle met l’accent sur la capacité des parents seuls à garantir un environnement favorable à leurs enfants.
Pour ce faire, l’accueil, l’écoute et l’accompagnement spécifiques sont indispensables, avant, pendant et après la séparation, période de transition souvent douloureuse. Experte sur ces questions, elle regroupe, centralise les constats faits sur le terrain et travaille à faire évoluer les lois et les mentalités.
A travers son réseau, elle représente des milliers de familles dans toute la France, regroupées dans des associations locales, y compris dans les départements d’outre-mer.
Concrètement, au travers de son réseau d’associations sur le terrain, la FSFM propose des espaces permettant une prise en compte globale des besoins spécifiques des parents seuls et de leurs enfants tels que l’accès aux droits, les groupes de parole, le soutien à la parentalité…
Secteurs d’activités et services :
Ainsi, les associations proposent :
-
Un accueil spécifique et adapté
-
Des permanences
-
Informations juridiques et administratives (divorce, prestations…)
-
Accompagnement au tribunal
-
Des rencontres
-
Des réunions à thème
-
Des journées de formations juridiques et techniques
-
Des groupes de parole
-
Des ateliers parentalité dont certains à spécificité paternité
-
Des moments et lieux de rencontre pour permettre un dialogue entre enfants et parents, à travers des activités manuelles partagées ou de loisir (vacances familiales, université des familles, week-ends à thème, sorties…)
-
Des animations dans les écoles et quartiers
-
Des services
-
Des services d’entraide
-
Un réseau loisir
-
Un service de médiation familiale
-
Un accueil spécifique et un accompagnement en réseau des personnes victimes de violences intra familiales
-
Assure l’information et la formation de ses responsables, bénévoles, militants (formations de base, juridique, technique…)
Place au sein de La CSF (appartenance à un réseau) :
La FSFM est l’une des deux fédérations qui composent la Confédération Syndicale des Familles qui est un mouvement généraliste (mouvement familial, de défense des consommateurs et des locataires). Ainsi au-delà du statut familial de nos adhérents, leurs difficultés en tant qu’usagers de biens et de service ou de consommateurs est prise en compte, grâce à notre appartenance à la CSF qui permet d’aborder la famille dans sa globalité.
Place du mouvement dans l’institution et ce que le mouvement peut y promouvoir :
Il est essentiel que l’institution considère la famille monoparentale comme une famille à part entière, quel que soit le type de cette famille monoparentale (veuf, divorcé, séparé). La Fédération veut promouvoir cette idée à l’intérieur de l’UNAF, afin d’éviter les clichés de “bonnes” ou de “moins bonnes” familles monoparentales selon leur statut.
Place du mouvement au niveau européen :
Sur le plan européen, nous sommes adhérents à ENOS-European Network of Single-Parent-Families (Réseau Européen des Familles Monoparentales)
Notre expérience des problèmes exposés par les familles monoparentales dépasse largement le territoire français.
En fait, les problèmes que rencontrent les familles monoparentales ne sont pas si différents d’un pays à l’autre : les droits à défendre sont bien souvent les mêmes, qu’ils soient portés au niveau européen a donc un intérêt évident : notre action syndicale doit y contribuer. Ainsi, il est important d’avoir une dimension européenne dans notre action syndicale.
De plus, nous sommes amenés à porter un regard plus international, en particulier vers les familles monoparentales issues du tiers monde. Aussi, sommes-nous en contact avec des associations des familles monoparentales de l’Afrique. Ainsi, notre travail de réflexion s’en trouve avantageusement élargi et enrichi.
Depuis son existence, la Fédération a contribué à faire progresser la législation, en particulier :
– dans le domaine civil (l’autorité parentale en 1970, 1987 et 1993, la réforme du divorce en 1972 et 1975, les pensions alimentaires en 1972 et 1984).
– dans le domaine social (l’allocation de parent isolé (API) en 1976, l’allocation d’insertion en 1984…)
Cependant, malgré les efforts de notre fédération, certains droits ont disparu (l’allocation d’insertion) d’autres sont sérieusement menacés (API, la demi-part fiscale).
Un mouvement comme le nôtre doit, par conséquent, sans cesse rechercher :
– à se développer pour mieux se faire entendre auprès des pouvoirs publics.
– à maintenir les droits acquis. Conquérir des droits nouveaux (exemple : droits sociaux propres à chaque parent, revalorisation de la pension de réversion, création d’une allocation différentielle de soutien familial…).