Vendredi dernier, la Caf de paris accueillait une journée professionnelle dédiée aux échanges sur le répit parental, organisée par Vacances Ouvertes.
Cet événement a constitué une plateforme essentielle pour aborder les défis liés à l’épuisement parental, permettant aux professionnels de l’action sociale de partager leurs expériences et réflexions.
Après une conférence sur les enjeux de l’épuisement parental, une table ronde riche de divers témoignages, dont celui d’Olivia Barreau, fondatrice de Moi & Mes Enfants, et administratrice de la Fédération Syndicale des Familles Monoparentales FSFM, a poursuivi les réflexions sur l’importance du répit parental.
La parentalité, et particulièrement la monoparentalité, complexifient la question du burn-out. Les parents isolés, majoritairement des femmes, doivent assumer une double charge : d’un côté, l’éducation des enfants, et de l’autre, la nécessité de maintenir une activité professionnelle pour subvenir aux besoins de la famille.
➡️ En France, 46 % des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté, et les mères isolées sont plus souvent au chômage et perçoivent des salaires inférieurs à ceux des hommes.
Cette situation de vulnérabilité accroit le stress chronique, principal facteur du burn-out parental. Le cumul d’emplois précaires et de responsabilités domestiques expose ces femmes à des niveaux de stress élevés et à un épuisement progressif.
Le burn-out parental, amplifié par la monoparentalité, est une réalité sociétale alarmante qui nécessite une prise de conscience collective. L’interaction entre précarité économique, surcharge mentale et absence de soutien structurel met en péril le bien-être des parents isolés et de leurs enfants.
Des mesures concrètes doivent être mises en place pour offrir un accompagnement adapté et lutter efficacement contre l’épuisement parental, garantissant ainsi une meilleure qualité de vie pour les familles.
– Rapport complet Mission gouvernementale Egalité 2024
– INSEE, Statistiques sur la pauvreté et les familles monoparentales, 2021.
– Fédération Syndicale des Familles Monoparentales FSFM