Le 25 mai, nous souhaitons une joyeuse fête à toutes les mères… et à toutes les parentalités !
Ce jour est l’occasion de célébrer l’amour inconditionnel, les gestes du quotidien, les sacrifices invisibles et la force immense que demande l’éducation et l’accompagnement des enfants. Mais il est aussi essentiel d’avoir une pensée particulière pour les parents solos, et tout spécialement pour les mères seules, souvent premières concernées.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes et illustrent les défis quotidiens de ces familles :
➡ En France, 1 famille sur 4 est monoparentale
➡ 82% de ces familles sont portées par des femmes
➡ 46% vivent sous le seuil de pauvreté
➡ Elles sont plus exposées au chômage, à la précarité, à la surcharge mentale… et au burn-out parental
Accès au logement :
- En France, environ 17% des ménages monoparentaux sont en situation de grande précarité, souvent liées à des difficultés d’accès au logement.
- Près de 40% des familles monoparentales vivent dans des logements sociaux, mais elles rencontrent souvent des difficultés d’accès ou de maintien dans ces logements.
- En 2020, près de 12% des familles monoparentales sont en situation de logement précaire ou sans logement stable (source : INSEE).
Accès à la santé :
- Environ 20% des parents solos déclarent avoir renoncé à des soins pour des raisons financières ou administratives (source : DREES, 2019).
- La part de parents solos bénéficiant d’une couverture complémentaire santé est inférieure à celle des couples, augmentant leur risque de renoncement aux soins.
- Les enfants de familles monoparentales ont un risque accru de retard de soins ou de soins inadaptés.
Accès à l’emploi :
- Le taux de chômage chez les parents solos est supérieur à la moyenne nationale : environ 25% contre 8-10% pour l’ensemble de la population (source : INSEE, 2021).
- Près de 40% des parents solos vivent sous le seuil de pauvreté, en partie en raison de difficultés à concilier emploi et parentalité.
- La précarité de l’emploi (CDD, temps partiel non choisi) concerne plus de 50% des parents solos en emploi.
Ces chiffres illustrent la vulnérabilité accrue des parents solos face aux défis sociaux et économiques.
“Être mère solo, c’est tout assumer : les enfants, les courses, le travail, les factures… sans pause et souvent sans soutien.” La difficulté d’accéder à un logement décent, au recouvrement des pensions alimentaires, à une prise en charge de la santé ou encore à un emploi stable, rend leur quotidien encore plus complexe.
Plus que des bouquets de fleurs ou des messages symboliques, ces mères ont besoin de reconnaissance, de répit, et de vraies solutions pour pouvoir continuer à aimer, éduquer et rêver… sans s’épuiser.
En cette Fête des Mères, célébrons toutes les formes de parentalité, reconnaissons la réalité des familles monoparentales, et rappelons qu’aucune mère, aucun parent, ne devrait avoir à choisir entre aimer et s’effondrer.
➡️ Reconnaissons leur force. Offrons du répit. Construisons ensemble un soutien durable pour toutes les familles.